Il n’y a pas de personne toxique, il n’y a que des comportements toxiques ! Quelqu’un peut être considéré « toxique » pour une personne mais pas pour une autre. Nous-même, nous sommes peut-être « toxique » pour quelqu’un…
Alors bien sûr, si on subit du harcèlement physique, moral, des coups, des insultes, ou tout autre maltraitance, on doit se protéger et donc s’éloigner de cette personne agressive.
Mais il ne faut pas confondre la personne qui met en péril notre sécurité (physique, mentale…) et celle qui n’a pas les mêmes opinions, valeurs, peurs… que nous.
Si on commence à s’éloigner de tous ceux qui ne sont pas d’accord avec nous ou qui nous mettent en difficulté face à nos propres démons 😈, on va vite se retrouver seul.
Si une amie ne partage pas notre façon de nous occuper de notre enfant et nous dit “tu ne devrais pas l’allaiter si longtemps, ça va faire de lui un enfant toujours dans les jupes de sa mère”, ça peut être irritant. Mais ce qui est irritant (si vous vous souvenez du modèle de Brooke), c’est ce que nous nous disons à nous-même suite à cette remarque. Si on pense “je ne suis peut-être pas une bonne mère, je ne suis pas sûre de bien faire les choses” ou “elle essaye de m’imposer ses choix”, ça fait remonter le manque de confiance en nous. Et visiblement, si ça nous gêne, c’est quelque chose sur quoi on a besoin de travailler.
Il est bien sûr plus facile de mettre la faute sur autrui que sur nous-même et d’éloigner le problème (croyant qu’il vient de l’extérieur). Mais cela nous empêche d’en apprendre plus sur nous et de faire le travail nécessaire pour résoudre le problème (de l’intérieur) et se sentir mieux.
Une petite astuce : si vous avez dans votre entourage une personne qui déverse sur vous ses peurs, par exemple, ayez une conversation avec elle lui expliquant que ce sont ses peurs qu’elle partage, pas les vôtres, et que vous n’en avez pas besoin. Si malgré tout, elle continue, vous pouvez lui dire que vous ne souhaitez plus aborder ce sujet avec elle pour le bien de votre relation.