Être heureux est un état, c’est durable (contrairement à la joie qui, elle, en tant qu’émotion, est ponctuelle).
Le fait d’être heureux est directement relié au concept du bonheur. L’étymologie des deux mots est d’ailleurs commune. Ils sont dérivés de heur signifiant « avoir la chance de ».
Être heureux est un mode de pensée, un mode de fonctionnement, une façon de voir la vie, un état d’esprit… C’est donc quelque chose de bien plus grand, complet et complexe qu’un ensemble d’émotions agréables.
Dans le livre Sapiens, une brève histoire de l’humanité (que je vous conseille de lire et relire tellement il est riche d’informations), Yuval Noah Harari donne différents points de vue sur le bonheur. Celui-ci résume bien l’idée que je m’en fais :
Le bonheur consiste plutôt à voir la vie dans sa totalité : une vie qui a du sens et qui en vaut la peine.
Voir la vie dans sa totalité… C’est bien là la clé du bonheur, selon moi.
Mais faut-il rechercher le bonheur pour être heureux ? Non, pas à mon sens, car le bonheur se trouve quand on arrête de le chercher.
Voici deux autres extraits du livre Sapiens qui résument bien l’idée :
Les gens sont libérés de la souffrance non pas quand ils éprouvent tel ou tel plaisir fugitif, mais quand ils comprennent l’impermanence de leurs sensations et cessent de courir après.
Bouddha recommandait de cesser de poursuivre les objectifs extérieurs, mais aussi les sentiments intérieurs.
Ainsi, toute attente, que ce soit pour obtenir une chose matérielle, vivre une situation ou ressentir une émotion, va à l’encontre du bonheur. C’est pourquoi nous comprenons de plus en plus que le bonheur est dans le moment présent.